Episode 3 : Les climatosceptiques scientifique, qui sont-ils ?
En général, il y a peu de scientifiques climatosceptiques reconnus par la communauté scientifique. La grande majorité des climatologues, des scientifiques de l’environnement et de sciences de la terre sont convaincus que le changement climatique est réel, causé par l’activité humaine et qu’il constitue une menace pour la planète. Mais malgré tout, voici quelques scientifiques qui ont fait part de positions climatosceptiques :
Claude Allègre, homme politique et scientifique français. Géochimiste, lauréat de nombreux prix de premier plan, dont l’équivalent du Nobel de la géologie, Institut de physique du globe (Paris), un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique. Il affirme dans son livre intitulé- imposture climatique- « on ne sait pas prévoir le climat… » Ou encore dans le même ouvrage « les modèles numériques développés par la science du climat pour prédire le climat dans un intervalle de temps se sont trompés ! ».
Jennifer Marohasy est une biologiste, chroniqueuse et blogueuse australienne. Elle a été chercheur principal au groupe de réflexion sur le marché libre de l’Institut des affaires publiques entre 2004 et 2009 et directeur de la Fondation australienne pour l’environnement jusqu’en 2008. Elle est sceptique quant au réchauffement climatique anthropique et a co-écrit un article évalué par des pairs dans GeoResJ suggérant que la majeure partie du réchauffement récent est attribuable aux variations naturelles, un point de vue contesté par les climatologues.
John Christy, professeur américain de sciences de l’atmosphère et directeur du centre des sciences de la terre à l’université de l’Alabama, ancien rédacteur des rapports du GIEC : « je ne vois venir ni la catastrophe qu’on nous annonce, ni la preuve évidente que l’activité humaine doive être mise en cause dans le réchauffement que l’on peut observer. Je vois plutôt l’utilisation aveugle de modèles climatiques (utiles mais qui ne sont jamais des « preuves ») et la coïncidence entre augmentation de la concentration en CO2 et réchauffement qui fonctionne de moins en moins avec le temps ».
Judith Curry, professeur à l’école des sciences de la terre et de l’atmosphère au Georgia Tech d’Atlanta. Elle affirme que « presque la moitié du réchauffement constaté au XXe siècle s’est produite lors de sa première moitié, avant le développement mondial ». Pour elle, « la climatologie est devenue un parti politique de tendance totalitaire », « une science douteuse au profit d’un projet politique ».
Patrick Moore, est un écologue et environnementaliste canadien. Ph.D, co-fondateur de Greenpeace : il estime que le lien entre activité humaine et réchauffement n’est pas fondé scientifiquement.
Richard Lindzen, est un physicien et climatologue américain, ancien professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technologie, PhD. en climatologie à Harvard, il a publié plus de 200 livres et articles dans des revues à comité de lecture : il est sceptique de la réalité d’un réchauffement exceptionnel et écrit : « Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21e siècle, le monde développé s’est plongé dans une panique hystérique à propos d’une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d’exagérations grossières, de projections informatiques. »
Sallie Baliunas, astronome américaine à la retraite à Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Ph.D. en astrophysique à Harvard : elle a souligné l’impossibilité que le réchauffement climatique soit causé par les rejets humains de CO2. Elle a reçu de nombreuses récompenses et a écrit plusieurs dizaines d’articles scientifiques dans des revues de premier plan.
Willie Soon, Ph.D., est un astrophysicien malaisien. Il soutient que la majeure partie du réchauffement climatique est causée par la variation solaire plutôt que par l’activité humaine.
Cependant, il est important de noter que non seulement ces scientifiques « sceptiques » ont des opposants qui rejettent leurs arguments, mais aussi et surtout ils ne sont pas représentatifs du consensus scientifique sur le changement climatique. Le consensus scientifique présent est que le changement climatique est réel, causé par l’activité humaine et une menace pour la planète.
Pour aller plus loin sur la liste des scientifiques climatosceptiques dans le monde, cliquez sur le lien suivant : https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique